En quittant lespace aérien algérien, lavion dAir Algérie « a été normalement transféré sur la fréquence du contrôle aérien français qui a donné un code radar et la autorisé à opérer directement vers un point de navigation. Une instruction qui a été suivie par léquipage dAir Algérie, explique à lAPS le chef de division des affaires générales de la compagnie aérienne nationale, M. Reda Toubal Seghir.
Mais depuis cet appel, souligne le même responsable, léquipage dAir Algérie « na reçu aucun autre appel du contrôle aérien français jusquau moment où un avion d’une compagnie aérienne étrangère opérant dans le même espace a contacté notre équipage sur la fréquence de secours lui demandant dentrer en contact avec le contrôle aérien français.
Il est à préciser que lavion algérien a suivi normalement son plan de vol et sans déviation de trajectoire, poursuit M. Toubal Seghir.
Prenant contact avec le contrôle aérien français, ce dernier informa notre équipage quune procédure didentification a été initiée par les militaires français par lenvoi dun chasseur, qui est une procédure de sécurité applicable à lensemble des compagnies aériennes. Elle vise à sassurer, en cas de perte de communication radio ou de déviation de trajectoire sans autorisation, que laéronef nest pas sous le coup dune intervention illicite ou autre, précise-t-il.
M. Toubal Seghir fait savoir que « léquipage demeure en toute circonstance à lécoute sur deux fréquences : la fréquence de contrôle aérien de la zone où se trouve lavion ainsi que la fréquence unique de veille et de secours utilisée par les pilotes et les contrôleurs aériens et également par les militaires en cas de problème sur la fréquence de travail.
Or, affirme-t-il, « à aucun moment, léquipage de notre vol na reçu dappel sur cette fréquence de secours prévue justement pour ce cas.
De plus, Air Algérie « a mis à la dispositions des services de contrôle aérien civils et militaires des contacts avec la direction du Centre de contrôle des opérations (centre de suivi permanent des vols) qui a aussi pour charge de communiquer toute situation particulière permettant de maintenir le contact entre les équipages en vol et les responsables au sol via un système de communication propre par message écrit (système acars), poursuit la même source .
Dans ce cas précis, le Centre de contrôle des opérations dAir Algérie (CCO) na jamais reçu dappel de la part du service aérien civil ou militaire pour lui signifier ou linformer dune perte de communication avec ce vol, précise M. Toubal Seghir.
Mais à toutes fins utiles, Air Algérie « a demandé la transcription des messages radios entre lavion et les services de contrôle aériens, détaille le même responsable, ajoutant que cette transcription permettra de situer les éventuelles défaillances dun côté comme de lautre ».
Source : Algérie Presse Service